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Pilote de biodégradation : Essais de faisabilité

Ces tests permettent de déterminer si les microorganismes capables de dégrader le(s) polluant(s) sont présents et actifs, d’identifier les éventuels paramètres physico-chimiques pouvant limiter leur développement et de dimensionner le projet de dépollution.

Un test de faisabilité permet de déterminer le potentiel de biodégradation d’un polluant (ou d’un ensemble de polluants) par les microorganismes indigènes, naturellement présents dans la matrice (sol, eau, sédiments). L’objectif est de déterminer si les microorganismes capables de dégrader le(s) polluant(s) sont présents (et en quelle quantité) et actifs et d’identifier les éventuels paramètres physico-chimiques pouvant limiter leur développement.

Le test de faisabilité se distingue d’un test de traitabilité (analyse ponctuelle) par un suivi dans le temps des différents paramètres physico-chimiques et biologiques, permettant ainsi d’établir des cinétiques de biodégradation. Ces tests permettent d’évaluer parallèlement différentes stratégies de traitement, par exemple, l’impact d’un amendement chimique (eg, nutriments, donneurs ou accepteurs d’électrons…) ou biologique (eg, bioaugmentation) sur l’efficacité de biodégradation des composés d’intérêt.

Les tests de faisabilité peuvent être réalisés pour différents types de matrices (sols, eaux, sédiments) et pour tous types de composés pour lesquels les microorganismes ou les gènes codant les enzymes responsables de la biodégradation ont été identifiés.

Exemples de polluants pour lesquels nous avons effectués des tests de faisabilité :

• Hydrocarbures, Huiles lourdes, HAP, BTEX, PCB, COHV (PCE, TCE, DCE, CV…) et Solvants chlorés, Pesticides, Explosifs, Solvants polaires, Acide monochloroacétique, Organochlorés (Lindane, MCB, Chlorobenzènes…), Nitronaphtalènes, Anilines, Styrène, ETBE, Perchlorates…

• Ces tests peuvent également être adaptés pour les pollutions métalliques : Chrome, Manganèse….

 

Les données générées servent de support à la prise de décision concernant la mise en place d’un traitement. Les résultats bruts obtenus en conditions de laboratoire sont contextualisés afin d’évaluer les meilleures stratégies de dépollution pouvant être mises en place sur site.

• Evaluation de la faisabilité d’un traitement par bioremédiation.

• Identification de la meilleure stratégie à mettre en place pour le traitement de la pollution.